Artiste protéiforme, il s’est engagé activement dans le projet Jeanne Simone depuis la création Le goudron n’est pas meuble en 2007. Partenaire privilégié des réflexions de la compagnie, spécifiquement en ce qui concerne notre rapport à l’espace sonore et notre approche de la quotidienneté, on le retrouve aussi dans Mademoiselle (2010). Il est interprète et assistant de Laure Terrier pour Nous sommes (2015). Enfin, il est artiste invitée par la compagnie pour Fin d’interdiction de stationner, résidence de recherche et d’infusion réalisée entre 2018 et 2020 à l’Usine, Cnarep de Tournefeuille Toulouse Métropole.
Son univers musical a plusieurs facettes, qui se nourrissent l’une l’autre. Il passe en 2004 un DEM piano jazz, tout en arrangeant et écrivant des partitions pour diverses formations depuis 1995. Mais c’est en tant que tromboniste qu’il joue et compose, actuellement au sein de l’Orchestre tout puissant Marcel Duchamp, auparavant pour la fanfare rock les Arcandiers, le Grotorkestre, l’Arfi ou avec la Tribu Hérisson.

Il crée en 2002 une reprise décalée de la Rhapsody in Blue de Gershwin qu’il arrange pour 11 musiciens sous le nom de La Baskour. Actuellement il est membre du Grand Bal des Cousins.
Engagé dans les réseaux des musiques improvisées et expérimentales dès 2003, il joue en complicité avec des musiciens tels qu’Olivier Toulemonde, Christine Sehnaoui, Michel Doneda, Axel Dörner, Phil Julian, Luca Venitucci, Paul Vogel ou Mazen Kerbaj et se retrouve invité régulier de festivals nationaux et internationaux comme Musiques Innovatrices à St- Etienne, I and E festival, Irtijal à Beyrouth, Densités à Fresnes, Humanoise Congress à Wiesbaden… On a pu l’entendre sur France Musique dans l’émission A l’Improviste.
Il collabore plus ponctuellement avec le théâtre dans Carmen (Cie Artem), Woyzeck (Cie Scènes) ou Bêtes de Scènes (Ensemble Justiniana).
Il crée l’association MICRO en 2004, avec laquelle il travaille sur de nombreux projets (diffusion, pédagogie et création) dans le Roannais sur les pratiques dites contemporaines. Il questionne aussi depuis 2008 sa pratique du son en rapport à des environnements sonores singuliers. L’écoute devient peu à peu un vrai moteur de création dans ses derniers travaux. Dans cet esprit, il collabore de façon régulière avec la Cie Oui Dire (Périgueux) et a conçu sa dernière création personnelle, le solo J’écoute donc Je Suis, (2013) comme une lecture spectaculée de carnets d’écoute quotidienne.
L’approche physique de l’espace public développée au sein de Jeanne Simone l’a aussi naturellement rapproché de Pierre Pilate, Cie 1 Watt, avec lequel il collabore depuis 2013.
Il prépare pour 2020 son premier solo pour l’espace public, L’Air de rien, porté par la Jeanne Simone.

 

Cette année dans Chahuts :
Samedi 15 juin – 10h30 – Rdv à la Zone du dehors